San Francisco – visit #2 : French Tech Hub

Inauguré le 20 Février dernier par le Président français François Hollande, le French Tech Hub a fait l’objet d’une visite d’entreprise pour les étudiants en déplacement dans la Silicon Valley. Le French Tech Hub est un organisme à but non lucratif permettant aux entrepreneurs français de s’installer aux Etats Unis pour atteindre le marché américain. Présents à Boston et à San Francisco, l’organisation a pour mission d’aider les porteurs de projets à se développer soit dans le secteur de l’IT (Technologies de l’Information) à San Francisco et dans les Life Sciences à Boston. L’attractivité entrepreneuriale de la SiliconValley était le sujet d’échange de cette matinée pour les étudiants, accueillis par Valérie Zeller, Directrice du développement, dans les locaux de l’incubateur. A ce jour, plus de 60 000 français  sont installés dans la « Vallée ». Cette partie Sud de la Californie attire plus que jamais les créateurs d’entreprises à la recherche d’innovations technologiques et de facilités entrepreneuriales. Avec aujourd’hui 66 clients, le French Tech Hub est en plein développement et propose des services pointus aux entrepreneurs, par des consultants spécialistes. Accompagnement stratégique, soutien marketing, développement des affaires, domiciliation, bureau de travail, création de filiale, soutien administratif, … , autant de services personnalisés pour garantir l’intégration des entrepreneurs français sur le marché concurrentiel et conséquent des Etats-Unis.

San Francisco – Visit #1 : Scoot Networks

Les étudiants de Bachelor troisième année et Master deuxième année sont à San Francisco pour deux mois de cours et de visites d’entreprises. Deux mois d’immersion dans la Silicon Valley. Pour la première visite d’entreprise, Michael Keating, fondateur de Scoot Networks a accueilli les étudiants dans ses locaux à Natoma Street. Créée en 2011, Scoot Networks est une start up californienne qui propose aux habitants de San Francisco de louer ponctuellement des scooters électriques pour les dépanner et se déplacer dans la ville. Le fondateur et son équipe se sont alors inspirés des Velib’ et Autolib’, respectivement vélos et voitures en libre service, à Paris, pour importer le concept à San Francisco, avec les scooters électriques. La ville est en effet soumise à de sérieux problèmes de pollution, dû à de nombreuses voitures dans le centre. Michael Keating, soucieux de l’environnement a donc à cœur de diminuer la pollution dans la ville en réduisant le trafic automobile et en privilégiant des énergies respectueuses de l’environnement. A San Francisco, 70% des habitants ont un smartphone. Le principe est alors simple : dès qu’un individu a besoin d’un scooter, il se rend sur l’application dédiée de la start up, et sélectionne le point de retrait le plus proche. Le prix varie selon les forfaits sélectionnés, mais reste tout à fait accessibles, et moins onéreux que les taxis. Parmi les utilisateurs des scooter en libre service, 70% sont des hommes. La start up grandit petit à petit et séduit de plus en plus, et entend bien séduire les habitants de San Francisco.

Content is king

Retour sur le salon parisien E-marketing de la semaine dernière. Le content marketing à l’honneur avec la conférence : “Content marketing, ces marques qui s’y essayent avec succès. Objectifs, stratégies, indicateurs, ROI… retours d’expérience » Etaient invités : – Julie BORDEZ, Directrice Communication & Marketing  chez Quechua , Decathlon, du Groupe Oxylane, – Michael GRASSI, Directeur Media & Developement d’Universal Music, Administrateur du Club des Annonceurs, – Fabrice Berger Duquene, Fondateur et Directeur Général de Webedia. – Le tout animé par Thierry DEROUET, Directeur délégué de la rédaction, marketing magazine / emarketing.fr. Le content marketing fait son grand retour, l’occasion pour chaque intervenant d’exprimer sa vision du content marketing et les outils permettant d’en mesurer le retour sur investissement.   « Placer le client au centre et se mettre à sa place. » (J. Bordez)   Dans le groupe Oxylane, la stratégie de contenu est mise en oeuvre par le biais d’un blog et d’un magazine trimestriel, axé sur des reportages, des portraits, des récits et des voyages. Le tout à la fois print et digital, répertorié en français, anglais et espagnol, et permettant à la marque d’aborder différemment sa communication, plus proche de ses publics cibles et moins commerciale.   « Raconter des histoires et faire se rencontrer la marque et son territoire » (F. Berger Duquene) Webedia place le contenu au cœur de la communication. Pour Fabrice Berger Duquene « Il faut que les marques parlent d’elles, en racontant des histoires,  emmener les marques sur des territoires. En somme, un contenu approprié et répondant aux besoins des publics favorisera l’engagement.   Le retour sur investissement est encore compliqué à évaluer, mais peut se faire à travers l’impact généré sur le public, à savoir : – le taux d’engagement entre le média et son audience, que ce soit avec les partages, le buzz créé, ou encore l’adhésion de l’audience (les like) par exemple ; – la conversion. Hubspot et Smart Insights se sont associés pour réaliser une étude sur les tendances du content marketing en Europe, avec 2600 marketeurs interrogés. État des lieux de leur stratégie, objectifs et défis pour 2014 : Driving Content Marketing Success in Europe – 2014 from HubSpot

La data au goût du jour

Data Mining, Big Data, Business Intelligence, Dataset, … Autant de termes plus techniques les uns que les autres mais qui ont tous un point en commun : les données. 92% des données de l’humanité auraient été créées dans les 2 dernières années. Ces importants volumes de données, aussi appelés Big Data, sont dus aux téléphones, blogs, capteurs, sms, objets connectés, transactions bancaires, jeux vidéos, commentaires, open data et bien d’autres encore. Littéralement « fouille de données », le Data Mining permet alors l’exploitation et la modélisation de données dans un but précis : mieux vendre. Il s’agit alors de découvrir sans a priori à l’aide d’algorithmes de connaissances, des tendances et corrélations dans de grands volumes de données. Ces données peuvent être de deux ordres : structurées (quantitatives ou qualitatives) ou non structurées (textuelles). Les données structurées représentent aujourd’hui 20% des données totales que nous avons, contre 80% pour les données non structurées. ——————— Le Data Mining pour expliquer Les reporting permettent de croiser de nombreuses sources de données permettant de mieux comprendre les consommateurs et leurs modes de consommation. Le Data Mining pour simuler, prévoir … et bientôt prédire. Grâce à une analyse de la performance, le but étant d’être en mesure de réajuster les campagnes en fonction des différents retours pour en obtenir le plus d’impact possible auprès des consommateurs. Le Data Mining pour cibler au mieux La relation client est plus que jamais au coeur de la stratégie de l’entreprise. Le Data Mining permet alors de mieux appréhender les comportements des consommateurs et donc de mieux les satisfaire. ——————— La preuve par les faits : En 2012, Barack Obama était en campagne pour la présidence des Etats-Unis face à son adversaire Mitt Romney. Une course à la présidence gagnée d’avance si l’on en croit les chiffres. Le Big Data était en effet au cœur de la campagne présidentielle américaine de 2012 pour l’équipe d’Obama, plus communément appelée la « geek squad ». Avec l’expérience stockée des campagnes passées , ces derniers ont pu croiser les données afin d’unifier les différents profils, créer des outils de calculs et cibler les donneurs. Tout ceci leur permettant chaque soir de simuler les chances de succès et d’en analyser les facteurs pour des réajustements et ainsi prédire au plus juste les résultats des élections américaines.   Aujourd’hui, 80% du temps est dédié au data management contre 20% du temps dédié à l’analyse. L’objectif  du Data Mining est donc d’inverser cette tendance.

Le mobile et son futur

Ce vendredi 21 mars, le Hub Institute organise, en partenariat avec Orange et la Mobile Marketing Association, une matinée dédiée au mobile et son avenir. A l’heure où le Mobile World Congress de Barcelone se termine, le mobile est plus que jamais d’actualité est représente une importante source de développement pour les entreprises. Avec des investissements sur le mobile qui ont augmenté de 57% en 2013, ce seront 70% des devices qui seront mobiles à l’horizon 2017 ! A l’occasion de cette rencontre, 15 experts du mobile présentent les innovations clés du marché : Geofencing, iBeacon, couponing, NFC, paiement mobile, croissance de la vidéo et des usages mobiles des réseaux sociaux, formats innovants, m-commerce, mobile display… Le HUBDAY Future of Mobility : vendredi 21 mars de 8h30 à 13h00, Paris 8ème. Découvrez le programme en partenariat avec Orange et la Mobile Marketing Association et demandez votre invitation : http://hubinstitute.com/sections/events/hub-day/mobility/

A vos CV !

La semaine de l’emploi dans le numérique par Frenchweb Du 3 au 9 mars prochain, Frenchweb organise une semaine dédiée aux rencontres avec les entreprises du secteur du numérique qui recrutent. L’occasion donc pour les chercheurs d’emploi dans le secteur et les étudiants en quête de stages de faire des rencontres décisives. Cette semaine permettra de dresser les portraits des entreprises du numérique en recherche de talents, et présenter les métiers du numériques, encore en plein développement. Ce sera également l’occasion de faire un focus sur les différents secteurs d’activités du milieu, des agences de communication aux régies publicitaires, en passant bien évidemment par le e-commerce. Pour suivre l’événement sur Twitter : #SENFW et #FrenchTech [TEASER] La semaine de l’emploi dans le… par frenchweb

Le numérique : des métiers d’avenir

Le Syntec a réalisé entre février et juin 2013 son Contrat d’Etudes Prospectives. L’étude identifie les besoins en compétences et en recrutement de la filière numérique à horizon 2018 et dresse la cartographie de l’offre de formation initiale et continue dans les différents domaines du numérique. Selon le rapport, le secteur du e-commerce devrait créer 5000 emplois d’ici 2018. Celui du web, 10 000 emplois sur la même période. Aucun métier n’est en récession ou en déclin dans ces deux secteurs. L’étude propose des fiches métiers sur ces métiers liés au numérique, détaillant le descriptif, les compétences requises, ainsi que les secteurs associés. Référencement naturel (SEO), payant (SEA), Community Management, Web Analytics, Web Design, Chef de Projet Web, Data Scientist, etc.. Autant de métiers bientôt incontournables en entreprise. Sur chaque métier et secteur, le Syntec a également dressé un tableau sur l’évolution des métiers et activités concernés et par le numérique, en indiquant les métiers les plus susceptibles de progresser dans les prochaines années. Le secteur du web et du e-commerce ont donc de beaux jours devant eux, avec des perspectives d’évolution record pour 2018. Des postes de community manager, data scientist ou web designers seront, dans les années à venir des postes clés en entreprise. Retrouvez toute l’étude détaillée en .pdf : cep_numerique_rapport_final_2013

Tendances Mobile Marketing

Le mobile, medium devenu incontournable pour personnaliser, impacter et fidéliser au mieux ses clients, devenus  mobinautes fait l’objet depuis un an maintenant d’un suivi par la Mobile Marketing Association France (@MMAFrance_Asso). L’association dévoile donc son baromètre trimestriel du mobile marketing pour le quatrième trimestre de 2013. Entre 2012 et 2013, deux fois plus de tablettes ont été vendues, soit une hausse de 103% pour l’équipement des français. De quoi rattraper rapidement le retard par rapport à la Grande Bretagne ou les Etats-Unis. Les ventes de smartphones ont elles aussi fait une belle progression. Rien que sur le dernier trimestre 2013, 71% des téléphones vendus sont des smartphones, ce qui représente 27 millions de mobinautes en France sur le dernier mois. Seules les ventes de PC Portables  sont en baisse pour le dernier trimestre, et les tendances 2014 ne prévoient pas d’améliorations mais bien une baisse plus importante au profit des ventes de tablettes et smartphones. Le mobile a donc toute son importance dans la stratégie des marques qui doivent, selon Pilippe Dumont, membre de la MMAF, mettre le mobile au cœur de leur stratégie marketing. Selon lui, les mobiles « vont devenir le premier outil de communication et d’accès à l’information en ligne ». Pour retrouver l’étude complète : http://nq.st/mmaf « © Mobile Marketing Association France – 2014 » L’entreprise Cisco a quant à elle sorti début février son étude Visual Networking Index, s’intéressant aux « tendances mondiales du trafic de données sur mobiles entre 2013 et 2018″. Grâce à cette étude, Cisco a pu montrer que le flux mondial de données mobiles a subi une hausse de 81 % en 2013, ce qui n’est qu’un début puisque le trafic internet mobile sera amené à être multiplié par 11 d’ici 2018 dans le monde.

Le commerce réinventé – Tech Days Microsoft 2014

Retour sur les Tech Days de Microsoft aujourd’hui, et plus particulièrement sur la journée de jeudi 13 février, plus tournée commerce que technologie. Nous avons assisté à une conférence particulièrement intéressante intitulée « Réinventer le commerce pour le conso numéricus », avec comme intervenants Jean-Marc Megnin, Directeur Général chez ShopperMind, Vincent de Schryver, Responsable Marketing Cross Canal chez Leroy Merlin et David Legrand, Directeur Général du groupe Korben/Beaumanoir. Le tout animé par Marc Jalabert, Directeur Général de la Division Grand Public de Microsoft. A l’occasion de cette rencontre, chaque intervenant a dévoilé sa vision du commerce appliqué au web. C’est un secret pour personne, les habitudes des français ont profondément évolué ces dernières années avec les évolutions constantes du web. Les consommateurs de plus en plus exigeants et informés entrent désormais en magasin en sachant exactement ce qu’ils veulent y trouver. Pour Jean-Marc Megnin, de Shoppermind, l’observatoire d’analyse stratégique des Comportements Shopper et de l’évolution du Commerce (du groupe Altavia), le magasin tel que nous l’avons connu dit « brick and mortar » va sensiblement continuer à évoluer dans les années à venir pour mener à une complémentarité entre les différents canaux. Désormais, pour faire venir ses clients en magasin il faut avoir une stratégie en ligne. L’observatoire a réalisé en début d’année une étude sur l’évolution du commerce : Best Of Altavia Watch 2013 (Retail Innovations) – Version française from AltaviaWatch Dans le cas de Leroy Merlin, Vincent de Schryver a pu constater qu’à présent les premières visites des consommateurs se font avant tout en ligne et par la suite en magasin pour finaliser les projets avec éventuellement un conseiller d’achat sur place. Ce que l’on appelle alors le web-to-store. Dans le cas du groupe Korben/Beaumanoir, David Legrand prend l’exemple d’une de leur marque. Le Magasin Morgan a mis en place des cabines d’essayages interactives, équipées d’écrans tactiles. « En s’appuyant sur la RFID, la cabine digitale reconnait les vêtements que la cliente souhaite essayer et lui propose, via un écran présent dans cette cabine, de demander d’autres tailles ou couleur de ces mêmes-vêtements, mais aussi d’associer ces articles avec d’autres produits, ou de finaliser sa commande sur internet en cas d’indisponibilité en magasin. Ce service permet aux vendeuses de s’appuyer sur un premier filtre facilitant les préconisations style, mais aussi d’identifier plus rapidement un produit et l’état des stocks en magasin – c’est un gain majeur en temps et en efficacité ! » C’est donc maintenant aux points de vente de s’adapter aux attentes des consommateurs et non plus le contraire. L’expérience client prend ici toute sa valeur et il est à présent indispensable pour les entreprises de pouvoir mêler monde réel et digital.

MOOC : bientôt incontournables ?

A l’occasion de la conférence-débat « MOOC : au-delà de l’effet de mode, un vrai changement », Charles, étudiant en Master à l’ESCEN Paris a interviewé Eric Matarasso sur l’avenir des Massive Open Online Courses. En trois mots pourriez-vous décrire les MOOC ? « – Révolutionnaires, car ils remettent en question l’ensemble de l’accès au savoir universel. – Chers, très chers car il faut se donner les moyens de réussir, l’excellence se paye ! – Incontournables, si l’on veut accompagner la connaissance des nouvelles technologies. Dans combien de temps pensez-vous que les MOOC commenceront à être incontournables ? « Dans moins d’un an les MOOC seront dans les mœurs. Certains responsables des Ressources Humaines, comme Jean Noël THIOLLIER (actuel DRH de Tech Data), croient déjà beaucoup aux MOOs. Ils vont bientôt bouleverser les classements traditionnels des écoles. Les recrutements professionnels se feront plus sur la compétence que sur dossier scolaire ! Les MOOC s’adapteront au marché et favoriseront ces nouvelles démarches. Pour le moment, nous sommes dans la phase « communication », il faut faire le buzz ! Puis viendra la phase de monétisation, 2ème étage de cette fusée. » Que permettront concrètement les MOOC ? « Les personnes sont de plus en plus autonomes. Le Web et les nouvelles technologies y sont pour beaucoup ! Ils ont dorénavant les moyens de se former seuls, en continue et sans frontières. Les MOOC permettront de recruter de véritables talents, parfois même les meilleurs du monde, via des teste online sans limites géographiques. Le talent est un « produit » qu’il faut former tout au long de sa vie et qu’il faut réussir à vendre. »   Eric MATARASSO est Associé de l’agence Quatre Vents, cabinet conseil en marketing et communication.   Les MOOC sont des cours en ligne ouverts et susceptibles d’être suivis par toute personne ayant accès à Internet. Diffusant des connaissances sur tous les sujets possibles, ce sont tout d’abord les grandes université américaines comme le MIT, Berkeley en passant par Yale ou Harvard ou encore Stanford qui se sont lancées dans l’aventure des MOOC avant que le phénomène ne se répande partout dans le monde. Pour visionner la vidéo de l’événement : www.quatrevents.fr/r/synthese_MOOC