L’AVENTURE BIG BOOSTER

Je suis Responsable Communication chez Nouveal e-santé, qui a développé la solution e-fitback qui permet de préparer, accompagner et suivre le patient depuis son domicile. Cette solution est mise à disposition des établissements de santé qui souhaitent offrir une réelle qualité de suivi du parcours administratif et médical de leurs patients, tout en digitalisant et en optimisant leurs processus de fonctionnement.  L’aventure a débuté en juin 2016 lorsque Alexandre FALZON, co-fondateur de Nouveal, est venu me parler de ce programme “Big Booster” qui pouvait nous emmener à Boston. Trois catégories : Bio & Health, Environnement et Tech étaient proposées. J’avais alors l’été pour préparer le dossier de candidature pour que Nouveal e-santé soit sélectionnée parmi les 92 startups.  La problématique que j’ai eu était la suivante : e-fitback est une solution en constante évolution puisque nous la mettons à disposition en SaaS. De nombreux changements ont dû être pris en compte dans la roadmap présentée dans le dossier de candidature.  Le 10 octobre, nous avons été sélectionnés : un pas de plus vers Boston. Il ne me restait plus qu’à préparer mon pitch en Anglais. J’avais déjà eu l’occasion de pitcher devant un panel de professionnels en visioconférence par le biais du Care Talks Tour de Business France – l’exercice n’était vraiment pas simple.  C’est donc mardi 8 novembre que le programme Big Booster a réellement démarré. L’objectif “Go to Boston” gravé dans mon esprit et le support du pitch prêt, c’est très enthousiaste que je suis arrivée le premier jour, avec une légère appréhension que tout l’événement allait se dérouler en Anglais.  “Qu’êtes-vous venus chercher dans le programme Big Booster ?” Fabien Robineau – Vice Président Capgemini Consulting Group & Animateur du Lyon Booster Camp J’avais déjà conscience de l’énorme opportunité qui m’était donnée de représenter Nouveal e-santé dans un événement d’une telle ampleur. L’objectif était double : – emmener notre solution e-fitback à Boston, – profiter de l’entreprenariat et de l’innovation qui se dégageaient de cet événement pour m’enrichir professionnellement.  Divisés en groupes de 4 startups avec 4 mentors, le ton a rapidement été donné avec le premier crash test pitch du mardi matin. Les sessions mentoring qui ont suivi ont complètement remis en cause le pitch originel, ainsi que sa structure . A partir de là, j’avais littéralement 48 heures pour améliorer encore et toujours mon support afin de répondre aux questions suivantes : Quel est le problème auquel vous répondez ? Quel est votre marché ? Quelle est votre cible ? Quel est votre modèle de revenu ? Qu’est ce qui vous différencie ? Pourquoi voulez-vous aller à Boston ? Combien souhaitez-vous lever ?  Le rythme était soutenu : on réalise en 72 heures le condensé de plusieurs mois, voire plusieurs années de travail. Tout ce travail était entrecoupé de Key Speaker Sessions réparties sur les trois jours du Booster Camp. Les sujets étaient les suivants : What about the essentials to grow and go international ? How to speak with Investors What about your pitch ?  What makes you win / Are you ready ?  L’ambiance de l’événement était convivial, avec un ton très proche adopté lors des différents moments d’échanges. En réalité, il n’y a aucune rivalité entre les startups, car l’objectif est avant tout de challenger son business model, de le remettre en cause, ou encore d’accepter les critiques, aussi difficiles soient-elles à entendre.  Des startups venues des quatre continents étaient présentes pour présenter leurs solutions, qui n’étaient même pas toutes au stade de commercialisation. Certains entrepreneurs sont venus avec une simple idée en tête, puis sont reparties avec un business modèle complet et prêt à être présenté devant des investisseurs. D’autres on repositionné leur offre ou découvert des segments d’utilisateurs auxquels ils n’avaient pas pensé… L’apport du programme Big Booster va bien au-delà du billet pour Boston ! La bienveillance avec laquelle les mentors nous accompagnent est rare et tout à fait exceptionnelle. Leurs différentes visions du “Best pitch” et leurs conseils sont autant d’éléments qui ont fait que mon support était plus qu’abouti après des heures et des heures de travail.  “Be yourself and have fun”  C’était la phrase la plus répétée le jour du pitch par les speakers, les mentors ou encore les autres startups avec qui j’étais. Et je l’ai suivie avec plaisir. J’ai eu la chance de passer devant un jury composé d’investisseurs et de grands noms du domaine médical – une véritable vitrine pour Nouveal e-santé.  L’attente des résultats après le pitch était particulièrement longue… Et c’est à partir de 18h que les résultats ont été annoncés, précédés par un mot des organisateurs sur cette édition 2016. Et le verdict est tombé : Nouveal e-santé est sélectionnée parmi les 20 startups qui iront pitcher leur solution à Boston. La consécration pour toute l’équipe. Une vraie reconnaissance de notre travail. Une incroyable expérience pour la jeune Responsable Communication que je suis.  La prochaine étape sera donc à Boston, où l’objectif sera non seulement de pitcher pour être sélectionné parmi les finalistes de notre catégorie, mais aussi et surtout commencer à développer des partenariats pour signer notre premier contrat avec les Etats-unis courant 2018.  Cette opportunité internationale intervient en amont et en complément de mon départ de deux mois à San Francisco en avril prochain dans le cadre de mon MBA Web Business à l’ESCEN. Live Periscope  Vidéo  Autres articles sur le sujet Big Booster : 20 entreprises innovantes sélectionnées à Lyon pour Boston– Le progrès  Qui sont les 20 startups invitées à découvrir le marché américain avec Big Booster ? – Maddyness

Visite d’entreprise : à la découverte du service publicité du Progrès

À l’occasion des 20 ans du site internet du Progrès, les étudiants de 2ème année de Bachelor Webmarketing du campus de Lyon ont eu l’opportunité de visiter les locaux de ce journal régional et de rencontrer ses équipes du service publicité. Pour rappel, Le Progrès c’est plus de 800 collaborateurs, 1,5 millions de lecteurs avec 30 millions de pages web vues par mois et 300 000 exemplaires tirés chaque nuit. L’objet de cette visite était la découverte du système de diffusion des publicités, dans le journal ou sur le web. Ils ont pu rencontrer les commerciaux en charge de la définition du besoin client, puis le service pré-presse studio qui transforme ce besoin en maquette et qui permet au client de choisir le format et le design de la publicité. Ensuite, ils ont rencontré le service trafic qui est chargé de s’assurer de la conformité du format de la publicité et de transférer ces demandes au support papier avant l’impression du journal (soit avant 16h). Les étudiants ont également pu découvrir le système de tarification qui varie en fonction de différents critères tels que le jour de parution, la géolocalisation ou la taille de la publicité. Concernant la publicité en ligne, le processus est similaire. Le service pré-presse est remplacé par un studio de graphistes web qui créent les publicités avec Adobe Photoshop et Adobe Animate. Les animations se font en HTML5 et Javascript afin de ne pas alourdir la page et de conserver une qualité de navigation optimale. L’upload des publicités se fait de manière simple grâce au CMS interne du journal. Une belle illustration concrète de ce que les étudiants apprennent chaque jour dans l’école du web business. Merci aux équipes du Progrès qui ont su faire preuve de pédagogie pour expliquer leurs métiers et merci à M. Reydellet, notre professeur de Marketing à l’ESCEN, qui a rendu possible cette visite. L’ESCEN offre des formations en webmarketing allant du Bachelor au MBA, en passant par la Formation Professionnelle. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à télécharger notre brochure.